Le conseil chiropratique Pieds douloureux ? Le problème loge souvent plus haut…
Berne, 27 juin 2018 – Nos pieds sont des organes complexes, trop souvent négligés. En général, on ne leur prête attention que lorsqu’ils nous font mal… Et dans ce cas, l’origine du problème ne se situe pas forcément à leur niveau, mais souvent plus haut ! Dans des tensions musculaires de la jambe, qui remontent elles-mêmes à la colonne vertébrale.
Un pont: c’est à quoi l’on peut comparer la construction d’un pied. Sa structure se compose des os qui composent la voûte plantaire. Mais pour que l’organe soit pleinement fonctionnel, d’autres éléments le complètent. Le tibia tient lieu de pilier majeur, les muscles et les tendons assurent la «suspension» de la voûte à l’instar des câbles d’un pont du genre du Golden Gate Bridge, empêchant son affaissement. Idéalement, tous ces composants travaillent en concordance à répartir de manière optimale les forces que le poids et les mouvements du corps demandent aux pieds de transmettre au sol. C’est ainsi qu’ils peuvent fonctionner de manière optimale, sans contraintes excessives.
Avoir une vue globale des problèmes de pieds
Aux personnes qui souffrent de douleurs dans les pieds, on prescrit généralement des traitements qui, outre des antidouleurs et des supports plantaires, comprennent des manipulations des os, des ligaments et des fascias. Il n’est pas rare cependant que ces traitements négligent les «suspensions du pont»: les muscles. Or, la majorité des patients dans ce cas présentent des tensions musculaires au niveau de la jambe. Ces muscles douloureux n’assurent pas correctement le soutien du pied, dont l’ossature et les ligaments doivent alors assumer la lacune, endurant une surcharge. Avec le temps, ce transfert de charge sur le pied peut conduire à des déformations telles que l’hallus valgus par exemple. Souvent, la colonne vertébrale joue un rôle-clé dans ces problèmes de pieds. Ce sont en effet les nerfs implantés au bas de la colonne lombaire qui gèrent la musculature de la jambe.
Trouver la solution au niveau lombaire
Une manipulation chiropratique adéquate de la zone vertébrale concernée permet alors de restaurer un fonctionnement optimal des nerfs impliqués dans le problème. Afin d’assurer à la musculature l’alimentation correcte en glucose dont elle a besoin, il est nécessaire d’appliquer aussi une thérapie de relâchement myofascial (trigger points therapy), permettant de rétablir une circulation sanguine musculaire optimale. En ayant ainsi «réparé la suspension», on donnera alors toute son efficacité au traitement des organes du pied. Une semelle plantaire sera aussi un utile soutien, au propre comme au figuré.
Le présent communiqué fait partie d’une série de conseils diffusés occasionnellement par les chiropraticiennes et chiropraticiens suisses pour une meilleure prise en compte des contraintes, souvent sous-estimées, imposées à notre appareil locomoteur. On peut éviter bien des lésions, ainsi que leurs traitements fastidieux et couteux, par un comportement adéquat, respectueux de notre organisme.
ChiroSuisse est la fédération des chiropraticiens de Suisse et compte quelque 300 membres, exerçant en majorité dans leur propre cabinet. La chiropratique compte parmi les cinq professions médicales universitaires. L’approche du chiropraticien est centrée sur l’appareil locomoteur, notamment la colonne vertébrale et le système nerveux. Les tâches du chiropraticien comportent le diagnostic, le traitement, le conseil et le suivi. Neuf ans d’études et de formation complémentaire en médecine et en chiropratique font de lui un premier interlocuteur compétent. Des études montrent que les patients sont plus satisfaits et les coûts moins élevés lorsqu’ils consultent d’abord un chiropraticien en cas de douleurs dorsales. Les chiropraticiens sont des médecins de premier recours et leurs études leur permettent de poser des diagnostics. Le traitement est généralement manuel. Dans de nombreux cas, on peut ainsi renoncer à des médicaments ou des interventions chirurgicales. La chiropratique est une prestation couverte par l’assurance-maladie de base.
Questions: Service de presse ChiroSuisse, santémedia AG, Grazia Siliberti, tél. mobile 079 616 86 32, info@santemedia.ch
Les conseils des chiropraticiens suisses
Skieurs, ménagez votre colonne vertébrale!
Berne, 23 février 2016 – Le plaisir de skier, cet hiver, doit composer avec des pentes trop souvent peu neigeuses, ou enneigées artificiellement, et des températures qui jouent au yoyo. Ces fortes variations de conditions sont un défi permanent pour les skieurs. Et aussi pour leur appareil locomoteur. Les pistes ramollies en particulier imposent des contraintes accrues aux genoux et à la colonne vertébrale.
Les conditions sont rarement idéales pour les skieurs cette saison. Aux niveaux inférieurs, la neige artificielle est souvent dure le matin. Pas grand problème sur une piste fraichement préparée. Mais l’ensoleillement et le foehn peuvent ensuite provoquer des amas de neige qui ont pour effet de ralentir la descente de manière inattendue avec pour conséquence d’importants effets de levier sur l’appareil locomoteur, en particulier sur les genoux et la colonne vertébrale. De telles irrégularités de la couche neigeuse, qu’elles soient en creux ou en bosses, sont souvent difficiles à percevoir par mauvaise visibilité. Le risque de choc inattendu s’en trouve augmenté, et donc aussi celui des conséquences douloureuses que peuvent avoir une chute ou un faux mouvement pour le dos et les articulations – jusqu’à la fracture. C’est pourquoi le Dr Marco Vogelsang, chiropraticien établi à Zürich, conseille la prudence : «Les skis de carving modernes permettent des vitesses de descente et des virages serrés qui procurent évidemment beaucoup de plaisir. Par mauvaises conditions de neige ou de visibilité, il faut pourtant ralentir le rythme, pour ménager ses genoux et sa colonne vertébrale.».
Musculature du dos renforcée, équilibre favorisé
Le ski favorise la musculature du dos et des jambes, grâce à la coordination des mouvements. Les mouvements de rotation modérés, contrôlés du torse entrainent sa musculature. C’est aussi un bon exercice d’équilibre. Autant d’atouts que les skieuses et les skieurs, même d’un certain âge, peuvent mettre à profit dans leur vie quotidienne.
Se tenir droit pour soulager la colonne vertébrale
Les positions fortement inclinées du tronc, ou accroupie pour la descente impliquent une sollicitation accrue de la colonne vertébrale. Foncer sur une piste bosselée, sauter à plat, faire de longues descentes en position de l’œuf imposent aussi de fortes contraintes. C’est à éviter si on a déjà des maux de dos. En revanche, skier en se tenant plus droit est recommandable, car le dos est alors nettement moins malmené, grâce à une utilisation optimale de l’effet de suspension des jambes,
Échauffement et entrainement
Un échauffement est la meilleure manière d’entamer une journée de ski. Marco Vogelsang constate : «Beaucoup rechignent à commencer par quelques poussées sur les bâtons et quelques pas glissés sur un court tronçon. C’est pourtant le meilleur échauffement pour se préparer à la piste.». Une bonne préparation au ski ne demande pas un long entrainement. S’accroupir dos au mur, sautiller d’une jambe sur l’autre, fléchir les genoux ou se balancer sur une jambe en fermant les yeux sont des exercices simples qui peuvent s’inscrire dans l’activité quotidienne sans exiger beaucoup de temps.
Le présent communiqué fait partie d’une série de conseils diffusés occasionnellement par les chiropraticiennes et chiropraticiens suisses pour une meilleure prise en compte des contraintes, souvent sous-estimées, imposées à notre appareil locomoteur. On peut éviter bien des lésions, ainsi que leurs traitements fastidieux et couteux, par un comportement adéquat, respectueux de notre organisme.
La chiropratique, l’une des cinq professions médicales universitaires reconnues, est une approche médicale naturelle (essentiellement manuelle) et globale des problèmes de l’appareil locomoteur et de leurs conséquences biomécaniques et neurophysiologiques. La colonne vertébrale, le bassin et les articulations périphériques y jouent un rôle central, sur les plans diagnostique et thérapeutique. Les chiropraticiens, au bénéfice d’une formation médicale et spécialisée de six à huit ans, sont donc des thérapeutes de premier recours, habilités à poser un diagnostic, à procéder à des examens, à émettre des prescriptions et à assurer une prise en charge complète des patients. Leurs prestations sont d’ailleurs prises en charge par l’assurance maladie de base. ChiroSuisse est l’association professionnelle des chiropraticiens suisses et compte quelque 300 membres, la plupart exerçant comme praticiens indépendants.
Pour toute question : Service de presse ChiroSuisse, santémedia AG, Grazia Siliberti, Tmobile 079 616 86 32, info@santemedia.ch
Le conseil du chiro : courez en pleine nature !
Le jogging, c’est bon contre le stress et le surpoids
Berne, 28 mars 2018 – Faire du jogging en plein air, c’est sain et ça aide à réduire le stress. Mais ça demande un minimum de préparatifs. Parmi les principaux, outre un bon équipement, des exercices d’étirements. La progressivité aussi : choisir d’abord de courts parcours en terrain plat ; augmenter petit à petit la durée ; changer de rythme assez fréquemment. Une alimentation saine, équilibrée, complète parfaitement l’entraînement.
L’arrivée du printemps nous motive particulièrement à éliminer les kilos superflus accumulés pendant l’hiver, et à passer plus de temps dans la nature. Le jogging est particulièrement indiqué pour les gens intensément occupés et disposant de peu de loisirs. Courir fait du bien au corps et à la tête aussi, en évacuant le stress.
Préparatifs
Un équipement judicieux se compose de bonnes chaussures, et d’une tenue de course respirante. Pour le choix des chaussures optimales, Il vaut la peine de recourir à un examen podologique professionnel, qui prendra en compte la forme individuelle des pieds, la position des genoux, et d’éventuelles défauts orthostatiques à leur niveau, tels que le genu varum (jambes arquées) ou l’hallux valgus (gros orteil dévié). Une préparation incluant de nombreux étirements est très importante. Il faut accorder une importance particulière aux muscles des cuisses et des mollets, mais aussi aux abdominaux, qui doivent être mobilisés en complément de la musculature dorsale.
Terrain et technique de course
Si on n’a pas couru pendant un certain temps, il faut (re)commencer par des parcours assez courts, en terrain plat – 20 à 30 minutes sont la bonne mesure. Il est plus avantageux aussi d’adopter une foulée assez courte mais à fréquence élevée pour réhabituer le corps à l’effort. Les débutants courront d’abord quelques minutes seulement puis enchaîneront avec une phase de marche plus longue. Ils réduiront ensuite progressivement ces intervalles de marche jusqu’à ce qu’ils ne soient plus nécessaires. Ils pourront aussi augmenter peu à peu la distance, en veillant toujours à faire varier leur rythme de course. Il faut privilégier le terrain plat, car la course en dénivelé implique une forte sollicitation de l’appareil locomoteur. S’agissant de la technique de course, le mieux est de poser le pied bien à plat, le genou fléchi se dépliant ensuite pour assurer la poussée.
Fortifier le système cardio-vasculaire
Le jogging sollicite le muscle cardiaque, les poumons, ainsi que la musculature, les tendons et les ligaments de l’appareil locomoteur, il en accroît l’irrigation sanguine et les fortifie. Le besoin quotidien accru d’énergie qui en résulte fait du jogging un sport idéal pour éliminer les kilos superflus. A condition aussi de veiller à l’accompagner d’une alimentation saine, riche en liquides, fruits et légumes, et respectant deux autres critères-clés d’une nourriture équilibrée et bonne pour la ligne : beaucoup de protéines, peu d’hydrates de carbone.
S’entraîner sans douleur
En cas de douleurs, il ne faut pas hésiter à interrompre l’entraînement et à consulter un médecin ou un chiropraticien. Pour les personnes souffrant d’arthrose ou présentant des déformations des genoux, des hanches ou des pieds, le jogging est contre-indiqué. Si on a un indice de masse corporelle supérieur à 30, le jogging peut être dommageable pour les articulations. Celles-ci seront beaucoup mieux préservées par des alternatives telles que l’utilisation d’un ergomètre ou la randonnée cycliste.
Jogging – l’essentiel en bref -
- Optimiser son équipement en chaussures et vêtements
- Pratiquer en abondance les étirements
- Choisir des parcours en terrain plat
- Au début, alterner les phases de course et de marche
- Augmenter progressivement la longueur des parcours, varier le rythme de la course
- Poser le pied à plat puis déplier le genou
- Augmenter son bien-être et diminuer son poids grâce à une alimentation saine
- En cas de douleurs, consulter un médecin ou un chiropraticien
Le présent communiqué fait partie d’une série de conseils diffusés occasionnellement par les chiropraticiennes et chiropraticiens suisses pour une meilleure prise en compte des contraintes, souvent sous-estimées, imposées à notre appareil locomoteur. On peut éviter bien des lésions, ainsi que leurs traitements fastidieux et couteux, par un comportement adéquat, respectueux de notre organisme.
ChiroSuisse est la fédération des chiropraticiens de Suisse et compte quelque 300 membres, exerçant en majorité dans leur propre cabinet. La chiropratique compte parmi les cinq professions médicales universitaires. L’approche du chiropraticien est centrée sur l’appareil locomoteur, notamment la colonne vertébrale et le système nerveux. Les tâches du chiropraticien comportent le diagnostic, le traitement, le conseil et le suivi. Neuf ans d’études et de formation complémentaire en médecine et en chiropratique font de lui un premier interlocuteur compétent. Des études montrent que les patients sont plus satisfaits et les coûts moins élevés lorsqu’ils consultent d’abord un chiropraticien en cas de douleurs dorsales. Les chiropraticiens sont des médecins de premier recours et leurs études leur permettent de poser des diagnostics. Le traitement est généralement manuel. Dans de nombreux cas, on peut ainsi renoncer à des médicaments ou des interventions chirurgicales. La chiropratique est une prestation couverte par l’assurance-maladie de base.
Questions: Service de presse ChiroSuisse, santémedia AG, Grazia Siliberti, tél. mobile 079 616 86 32, info@santemedia.ch
A l’eau, à l’eau ! Nagez pour votre dos…
Crawl et dos crawlé, les préférés de votre colonne vertébrale
Berne, 6 juillet 2017 – Nager: un plaisir santé! Par sa portance, l’eau soulage la colonne vertébrale. Par sa résistance, elle exige en même temps un effort musculaire accru. Tous les styles de nage ne sont cependant pas indiqués pour le dos. Crawl et dos crawlé sont les techniques optimales de ce point de vue. La brasse et le papillon en revanche surchargent la nuque et le dos.
Qu’on la pratique avec des ambitions sportives ou pour le simple plaisir, la natation est un sport populaire. Les Suisses aiment l’eau, celle des piscines, des rivières, des lacs ou de la mer. Les bienfaits de la natation concernent particulièrement les personnes sujettes aux problèmes dorsaux. La portance de l’eau soulage notamment la nuque et les rachis thoracique et lombaire. Les jambes et les articulations du pied profitent aussi de l’allégement de leur charge. Et la résistance de l’eau fait travailler d’autres muscles que d’habitude.
Crawl et dos crawlé : les meilleurs pour le dos
Le crawl est un style de nage économique et rapide. Le mouvement alternatif des bras combiné au battement simultané des jambes assure une progression efficace, avec une sollicitation minime de la colonne vertébrale et de l’étirement musculaire. Le crawl est donc tout indiqué pour les personnes sujettes aux douleurs lombaires. En revanche, crawler est exigeant pour les épaules et le pour le cou, qui doit pivoter d’un côté à l’autre hors de l’eau pour respirer. C’est ce qui rend le dos crawlé plus bénéfique encore pour le dos. Le Dr Marco Vogelsang, chiropraticien à Zürich, explique pourquoi: «Dans le dos crawlé, la colonne vertébrale reste en position détendue. Comme en même temps les épaules se meuvent en souplesse, c’est le style de nage le plus bénéfique pour le dos». Le spécialiste prévient toutefois d’un risque : «L’inconvénient, dans cette technique, c’est le manque de visibilité qu’elle impose du nageur, qui s’expose ainsi à heurter d’autres nageurs ou des obstacles fixes tels que le bord de la piscine, par exemple. Avec le risque de blessures ou contusions de la nuque.» En piscine, des couloirs de natation balisés permettent toutefois de réduire ce risque. Et dans les espaces moins encombrés, comme un lac par exemple, le dos crawlé est vraiment bénéfique pour tout le corps. On peut nager ainsi très longtemps détendu et sans grand effort.
Brasse : la tête dans l’eau
Malheureusement beaucoup de nageuses en particulier ont en priorité le souci de garder le visage et les cheveux hors de l’eau, ce qui est l’avantage de la brasse. Mais ce style de natation impose des tensions excessives la colonne lombaire et à la nuque, ce qui peut provoquer des douleurs. Alors qu’un bon bonnet de bain protège efficacement les cheveux et permet de garder la tête dans l’eau. La nuque subit alors moins de contraintes, car la tête ne sort de l’eau que le temps nécessaire à la respiration.
Autre nage se pratiquant sur le ventre, le papillon, ou brasse papillon, est également une nage contraignante pour le dos; elle est de plus techniquement plus exigeante. Une grande partie de la poussée est obtenue par l’action simultanée des mouvements du tronc et du battement des jambes. Cette technique charge fortement la colonne lombaire, le cou et les épaules. C’est pourquoi les chiropraticiennes et chiropraticiens suisses recommandent de renoncer à la brasse papillon en cas de problèmes de dos.
Les trucs pour ménager son dos en nageant
- Adopter le crawl ou le dos crawlé, favorable à la colonne vertébrale
- Avec le dos crawlé, attention aux risques de collision par manque de visibilité
- Pour la brasse, préférer le bonnet de bain et garder la tête dans l’eau pour ménager la nuque Des lunettes de plongée et un tuba permettent de respirer sous l’eau et donc de soulager la nuque
- Alterner assez souvent les styles de natation • En cas de douleurs du dos ou des articulations, réduire l’intensité de l’activité sportive ; en cas de douleurs persistantes, consulter le médecin ou le chiropraticien
Le présent communiqué fait partie d’une série de conseils diffusés occasionnellement par les chiropraticiennes et chiropraticiens suisses pour une meilleure prise en compte des contraintes, souvent sous-estimées, imposées à notre appareil locomoteur. On peut éviter bien des lésions, ainsi que leurs traitements fastidieux et couteux, par un comportement adéquat, respectueux de notre organisme.
ChiroSuisse est la fédération des chiropraticiens de Suisse et compte quelque 300 membres, exerçant en majorité dans leur propre cabinet. La chiropratique compte parmi les cinq professions médicales universitaires. L’approche du chiropraticien est centrée sur l’appareil locomoteur, notamment la colonne vertébrale et le système nerveux. Les tâches du chiropraticien comportent le diagnostic, le traitement, le conseil et le suivi. Neuf ans d’études et de formation complémentaire en médecine et en chiropratique font de lui un premier interlocuteur compétent.
Des études montrent que les patients sont plus satisfaits et les coûts moins élevés lorsqu’ils consultent d’abord un chiropraticien en cas de douleurs dorsales. Les chiropraticiens sont des médecins de premier recours et leurs études leur permettent de poser des diagnostics. Le traitement est généralement manuel. Dans de nombreux cas, on peut ainsi renoncer à des médicaments ou des interventions chirurgicales.
La chiropratique est une prestation couverte par l’assurance-maladie de base.
Questions et photo original: Service de presse ChiroSuisse, santémedia AG, Grazia Siliberti, tél. mobile 079 616 86 32, info@santemedia.ch
Sacs d’école – les conseils des chiropraticiens
Pour le dos des jeunes, appliquer la règle des deux p!
Berne, 5 septembre 2016 – C’est la saison de la rentrée des classes ! Des milliers d’écolières et d’écoliers s’y rendent ou en reviennent à nouveau sac au dos ou serviette en main. Souvent bien pesants... Les chiropraticiens suisses, qui depuis des années examinent particulièrement le dos des enfants et adolescents, recommandent vivement aux parents de veiller à observer sur ce point la règle des 2 p: poids limité, portage approprié! Pour garder un dos sain, un jeune ne doit pas transporter une charge supérieure au dixième de son propre poids corporel, et il doit l’équilibrer au mieux.
Même à l’ère des médias électroniques, la formation scolaire repose encore beaucoup sur les livres. Et pèse donc son poids sur les épaules des écoliers ! Sacs et serviettes d’école lourdement chargés inquiètent beaucoup de parents pour la santé du dos de leurs rejetons. Le Dr Marco Vogelsang, chiropraticien indépendant à Zürich, confirme mais nuance: «Maudire les sacs d’écoles et la quantité de livres n’apporte rien. Il s’agit simplement d’observer quelques règles simples, pour que l’enfant conserve un dos sain. Le paquetage d’école ne devrait pas peser plus de dix à douze pour cent du poids corporel de l’écolier», explique-t-il notamment. Des sacs d’école trop lourds peuvent en effet provoquer des douleurs dorsales, surcharger l’ossature, les tendons et les ligaments et endommager les disques intervertébraux. «Le sac d’école doit être porté au dos, le plus près et le plus haut possible, sans pour autant que les bretelles serrent trop». Et la manière de le manipuler est tout aussi importante que son poids, pour la santé du dos. «La plupart des problèmes sont provoqués par des sacs pesants qui brinquebalent, qu’on porte sur une seule épaule ou qu’on agite de-ci de-là», explique le Dr Vogelsang.
Examen gratuit pour la Journée du dos
A l’occasion d’une Journée du dos annuelle, instaurée depuis plus de dix ans par ChiroSuisse, l’association nationale des chiropraticiens, ceux-ci offrent un examen gratuit du dos des jeunes d’âge scolaire et des adolescents. Ces examens systématiques contribuent à une étude scientifique. Elle a permis d’établir par exemple que 85% d’écoliers entre 11 et 16 ans sont déjà confrontés à des douleurs dorsales ou des problèmes de colonne vertébrale. Commentaire du Dr Vogelsang: «Sensibiliser le plus tôt possible les jeunes et leurs parents aux exigences de la santé de leur propre dos, et à la nécessité d’un comportement correct à cet égard, est primordial pour éviter à terme d’infliger à plus ou moins long terme des déformations ou autres dommages à leur colonne vertébrale». L’examen gratuit permet justement aux chiropraticiennes et chiropraticiens de dépister précocement les problèmes et de dispenser les quelques conseils préventifs qui permettent de maintenir un dos sain.
La Journée du dos et son examen gratuit du dos des écolières et écoliers par les chiropraticiennes et chiropraticiens suisses auront lieu cette année le samedi 12 novembre.
Trucs pratiques pour écoliers et parents
- Ne transporter que le matériel strictement indispensable, et laisser à la maison ou en classe les bouquins et autres qui ne sont pas absolument nécessaires.
- A l’achat d’un sac d’école, choisir des bretelles réglables et confortables (au minimum 4 cm de large, bien rembourrées, antiglisse, et à réglage bien conçu.
- La qualité du matériau du sac est importante: il doit être léger et robuste à la fois.
- Le poids en charge du sac ne doit jamais dépasser 10 à 12% du poids corporel du porteur.
- Veiller à charger les objets les plus lourds le plus près possible du dos.
- Le port du sac doit être réglé au plus près du dos et à une hauteur adaptée à la taille.
- Des sangles pectorales et ventrales stabilisent et répartissent efficacement la charge.
- Ne jamais porter un sac à une seule épaule, ni le balancer.
Le présent communiqué fait partie d’une série de conseils diffusés occasionnellement par les chiropraticiennes et chiropraticiens suisses pour une meilleure prise en compte des contraintes, souvent sous-estimées, imposées à notre appareil locomoteur. On peut éviter bien des lésions, ainsi que leurs traitements fastidieux et couteux, par un comportement adéquat, respectueux de notre organisme.
La chiropratique, l’une des cinq professions médicales universitaires reconnues, est une approche médicale naturelle (essentiellement manuelle) et globale des problèmes de l’appareil locomoteur et de leurs conséquences biomécaniques et neurophysiologiques. La colonne vertébrale, le bassin et les articulations périphériques y jouent un rôle central, sur les plans diagnostique et thérapeutique. Les chiropraticiens, au bénéfice d’une formation médicale et spécialisée de neuf ans, sont donc des thérapeutes de premier recours, habilités à poser un diagnostic, à procéder à des examens, à émettre des prescriptions et à assurer une prise en charge complète des patients. Leurs prestations sont d’ailleurs prises en charge par l’assurance maladie de base. ChiroSuisse est l’association professionnelle des chiropraticiens suisses et compte quelque 300 membres, la plupart exerçant comme praticiens indépendants.
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Vive le jardinage... sans maux de dos!
Berne, 13 avril 2016 – Le retour du printemps s’accompagne toujours d’une spectaculaire poussée de fièvre jardinière! On passe des heures à travailler au sol, à manier des outils, à déplacer matériel et matériaux. Mais en se baissant, se pliant, s’activant sans trop de précautions, en multipliant gestes et postures qui chargent anormalement la colonne vertébrale et les articulations. On le paie par de pénibles maux de dos, entre autres. Dommage tout de même de prendre mieux soin de ses plates-bandes que de sa propre carcasse! Notre nature aussi a ses exigences...
Tous ceux qui ont la chance de disposer d’un coin de jardin connaissent cette envie et ce plaisir d’y retravailler après la longue pause hivernale. Cette frénésie saisonnière de contact avec la nature fait pourtant négliger un peu d’autres besoins de notre organisme, comme celui de ne pas être surmené. C’est pourquoi il est important, avant de se lancer dans les travaux de jardinage, de bien les planifier, d’en adapter l’intensité et la durée à nos capacités réelles. En particulier pour éviter d’imposer trop répétitivement à notre corps des positions et des mouvements dont il n’a plus l’habitude. Répartir judicieusement les tâches et les étapes permet de varier les sollicitations et d’éviter ainsi les maux de dos, de même que les inflammations et courbatures au niveau des épaules, des avant-bras.
Travailler au sol : bonnes positions, bons gestes
La position penchée est le fléau majeur du jardinage. On a tendance à courber le haut du corps vers le sol pour y travailler. Le problème, c’est qu’on impose, ce faisant, une surcharge à la colonne vertébrale, principalement au niveau de la région lombaire. On peut pourtant ménager son dos par quelques astuces pratiques, telles qu’utiliser bêche, pelle et autres outils à long manche. La manière de s’agenouiller est importante aussi. Il s’agit de garder le dos aussi droit que possible. Le mieux est de ne poser qu’un genou à terre, d’avancer l’autre jambe et de prendre appui sur elle pour se pencher. On peut ainsi travailler à deux mains sans incliner ni charger excessivement le dos. On utilisera avec profit un coussinet rembourré approprié pour éviter les douleurs aux genoux. Tout transport de lourdes charges doit se faire avec une brouette plutôt qu’à la force des bras.
Boire suffisamment et se protéger du soleil
Les travaux de jardinage exigent des efforts appréciables et font transpirer. Il s’agit donc d’assurer au corps une hydratation appropriée, en buvant régulièrement et suffisamment. Attention aussi à ne pas laisser la nuque, les bras, le visage et autres surfaces de peau trop exposées au soleil. Pour éviter les cuisants coups de soleil, voire une plus redoutable insolation, il est fortement recommandé de se protéger avec une bonne crème antisolaire, et en portant un chapeau à large bords, ainsi que des vêtements légers, mais couvrants.
Les chiropraticiens, vos spécialistes de premier recours pour le dos
Si les douleurs persistent plus de quelques jours, il vaut mieux consulter un ou une chiropraticien-ne. C’est votre spécialiste de premier recours pour tous les problèmes de dos et d’articulations, apte à vous fournir un diagnostic fiable et complet, et à vous assurer un traitement, essentiellement manuel, adéquat et efficace.
Le présent communiqué fait partie d’une série de conseils diffusés occasionnellement par les chiropraticiennes et chiropraticiens suisses pour une meilleure prise en compte des contraintes, souvent sous-estimées, imposées à notre appareil locomoteur. On peut éviter bien des lésions, ainsi que leurs traitements fastidieux et couteux, par un comportement adéquat, respectueux de notre organisme.
La chiropratique, l’une des cinq professions médicales universitaires reconnues, est une approche médicale naturelle (essentiellement manuelle) et globale des problèmes de l’appareil locomoteur et de leurs conséquences biomécaniques et neurophysiologiques. La colonne vertébrale, le bassin et les articulations périphériques y jouent un rôle central, sur les plans diagnostique et thérapeutique. Les chiropraticiens, au bénéfice d’une formation médicale et spécialisée de six à huit ans, sont donc des thérapeutes de premier recours, habilités à poser un diagnostic, à procéder à des examens, à émettre des prescriptions et à assurer une prise en charge complète des patients. Leurs prestations sont d’ailleurs prises en charge par l’assurance maladie de base. ChiroSuisse est l’association professionnelle des chiropraticiens suisses et compte quelque 300 membres, la plupart exerçant comme praticiens indépendants.
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Nettoyages de printemps: bien faire sans se faire du mal
Berne, 16 mai 2018 – Les nettoyages de printemps, c’est plus qu’une tradition: difficile d’y couper ! Tôt ou tard, il faut bien s’attaquer à ses à-fonds ménagers. Autant le faire aussi bien que possible… et sans se faire du mal ! Pour s’en assurer, trois conditions à remplir: une organisation rationnelle du travail, un matériel bien adapté, et une utilisation optimale de sa propre énergie.
Planifier: l’alpha et l’oméga
Le mois d’avril a été presque estival. Le soleil, l’épanouissement de la nature, ont plus incité aux belles heures passées à en profiter en famille ou entre amis qu’à penser à la corvée saisonnière. Mais l’heure de vérité finit par sonner: il va falloir se mettre à la « grande poutze » annuelle ! Même si la motivation y est plus ou moins, le découragement sera rapide si vous ne vous y prenez pas avec méthode. Vouloir en faire trop à la fois, ou se disperser, conduit vite à l’épuisement et à la frustration. Vous maîtriserez bien mieux la tâche avec une bonne planification préalable les bons outils et les bons gestes. C’est comme en cuisine: la mise en place est essentielle. Commencez donc par vous assurez que vous avez tout ce qu’il faut: produits de nettoyage, seau, brosses et torchons, sacs poubelles…
Le bon matériel pour les bons gestes
Important aussi: le choix des produits et des ustensiles de nettoyage. Ils doivent à la fois ne pas être agressifs pour l’environnement et les surfaces à nettoyer, mais aussi être suffisamment efficaces, pour éviter d’avoir à frotter à l’excès et donc pour ménager votre appareil locomoteur. Utiliser un escabeau ou une échelle de sécurité facilite les travaux en hauteur et évite les lésions provoquées par des extensions excessives des bras ou de la nuque. Quant à votre propre tenue, elle doit se composer de vêtements confortables et de chaussures antidérapantes.
Se baisser et soulever correctement
Se baisser, soulever, transporter: on le fait beaucoup en nettoyant. Il importe donc de le faire correctement: en pliant les genoux plutôt que le dos, en ne portant pas les charges en porte-à-faux ou en se déhanchant, mais le dos droit et aussi près du corps que possible. Si vous l’utilisez en levier, votre colonne vertébrale va décupler l’effort imposé à la région lombaire. Il peut en résulter des irritations des articulations vertébrales ou des altérations des disques intervertébraux, voire au pire une hernie discale.
Protéger ses genoux, épargner ses lombaires
Si l’on doit travailler un certain temps au sol, il vaut la peine de se munir d’un coussin de protection des genoux, afin d’éviter une bursite. Et utiliser des ustensiles à long manche ménage mieux les lombaires.
Prévoir des pauses
Pour entretenir et renouveler son énergie, il est indispensable de prévoir des pauses suffisantes, de s’alimenter sainement et de boire abondamment. Les travaux ménagers sont une activité physique comme une autre, bienfaisante pour le corps à condition de ne pas exagérer l’intensité et la durée de l’effort. La clé de nettoyages de printemps réussis, c’est donc de les entreprendre en se fixant des objectifs réalistes, par étapes raisonnables.
Nettoyages de printemps: l’essentiel en bref
- Prévoir et préparer un matériel approprié
- Planifier le travail avec réalisme, subdiviser les tâches, établir une checklist
- Soulever les charges dos droit et genoux pliés
- Préférer les ustensiles à long manche, utiliser un coussin pour s’agenouiller
- Se ménager des pauses, se nourrir correctement et boire suffisamment
Le présent communiqué fait partie d’une série de conseils diffusés occasionnellement par les chiropraticiennes et chiropraticiens suisses pour une meilleure prise en compte des contraintes, souvent sous-estimées, imposées à notre appareil locomoteur. On peut éviter bien des lésions, ainsi que leurs traitements fastidieux et couteux, par un comportement adéquat, respectueux de notre organisme.
ChiroSuisse est la fédération des chiropraticiens de Suisse et compte quelque 300 membres, exerçant en majorité dans leur propre cabinet. La chiropratique compte parmi les cinq professions médicales universitaires. L’approche du chiropraticien est centrée sur l’appareil locomoteur, notamment la colonne vertébrale et le système nerveux. Les tâches du chiropraticien comportent le diagnostic, le traitement, le conseil et le suivi. Neuf ans d’études et de formation complémentaire en médecine et en chiropratique font de lui un premier interlocuteur compétent. Des études montrent que les patients sont plus satisfaits et les coûts moins élevés lorsqu’ils consultent d’abord un chiropraticien en cas de douleurs dorsales. Les chiropraticiens sont des médecins de premier recours et leurs études leur permettent de poser des diagnostics. Le traitement est généralement manuel. Dans de nombreux cas, on peut ainsi renoncer à des médicaments ou des interventions chirurgicales. La chiropratique est une prestation couverte par l’assurance-maladie de base.
Questions: Service de presse ChiroSuisse, santémedia AG, Grazia Siliberti, tél. mobile 079 616 86 32, info@santemedia.ch
Le conseil du chiro: ménager son dos, aussi à vélo!
Se tenir droit pour pédaler, est-ce que vous y pensez?
Berne, 23 avril 2015 – Pour les cyclistes, la haute saison est bien lancée! Mais saviezvous que le vélo peut aussi occasionner de sérieuses lésions à votre colonne vertébrale? Pas tellement en cas de chute, d’ailleurs... mais simplement en vous tenant mal en selle! Et ce sont les montées qui présentent les plus gros risques de surcharge de la colonne vertébrale. D’où peuvent découler des douleurs chroniques et handicapantes. Si les cyclistes courent un risque accru de lésion aux niveaux cervical, thoracique et lombaire de la colonne, c’est qu’ils sont incités à tirer sur le guidon pour développer plus de pression sur les pédales.
Ils sont des milliers actuellement, les adeptes de la petite reine, à se lancer sur les routes et les chemins, que ce soit pour des randonnées familiales ou avec des ambitions sportives plus affirmées. Pour une saison cycliste réussie, il importe de prendre, comme dans tous les sports et activités de loisirs, les quelques précautions qui permettent d’éviter les déboires. Contrôler soigneusement la qualité de son équipement en est une qui va de soi, avec un accent particulier sur l’état impeccable des éléments-clés de la sécurité: freins, pneus, casque. Tout aussi important: respecter une certaine progressivité dans l’effort, pour ne pas solliciter excessivement son organisme.
Les montées: une surcharge pour la colonne vertébrale
A vélo, bien sûr, l’effort principal, c’est la montée! Et tout cycliste connait la technique «classique»: pour que les muscles de ses jambes développent le maximum de force motrice, il exerce une forte traction des bras sur le guidon, et transmet ainsi l’énergie musculaire aux pédales via sa colonne vertébrale, en se penchant fortement en avant. «La conséquence», explique le Dr Marco Vogelsang, chiropraticien à Zürich, «c’est que la colonne vertébrale est ainsi soumise à un fort effet de levier. Cela inflige des contraintes importantes à l’arrière des disques intervertébraux, une énorme pression aussi sur les vertèbres, et une surcharge de la musculature». Il peut en résulter des problèmes sérieu tels que par exemple des hernies discales, des œdèmes vertébraux pouvant conduire à des fractures. La musculature contractée perd sa fonctionnalité, aggravant encore le surmenage.
Sélectionner un petit braquet, garder le dos droit
La meilleure technique consiste, en abordant une côte, à sélectionner assez tôt un plus petit braquet et d’aborder ainsi la montée en pédalant plus rapidement, mais avec un effort réduit. Plus nécessaire dès lors de tirer fortement sur le guidon. Et la colonne vertébrale est ainsi beaucoup moins sollicitée. Pédaler en étant fortement arqué au-dessus du guidon augmente aussi fortement la contrainte sur le dos et la nuque. Le Dr Vogelsang le dit clairement : «De manière générale, le dos et la nuque sont nettement moins sollicités quand on pédale en se tenant le dos droit sur son vélo. Et tant pis si c’est au détriment de la performance pure: la santé de notre dos vaut bien qu’on accepte d’être un peu moins aérodynamique…»
En cas de douleurs dans la colonne vertébrale ou les articulations après un parcours à vélo, le chiropraticien conseille d’appliquer une compresse froide genre Coldpack sur les parties douloureuses (en insérant un tissu entre la peau et la compresse!) et de les refroidir ainsi pendant une dizaine de minutes, afin de prévenir une aggravation de l’inflammation.
La chiropratique, l’une des cinq professions médicales universitaires reconnues, est une approche médicale naturelle (essentiellement manuelle) et globale des problèmes de l’appareil locomoteur et de leurs conséquences biomécaniques et neurophysiologiques. La colonne vertébrale, le bassin et les articulations périphériques y jouent un rôle central, sur les plans diagnostique et thérapeutique. Les chiropraticiens, au bénéfice d’une formation médicale et spécialisée de six à huit ans, sont donc des thérapeutes de premier recours, habilités à poser un diagnostic, à procéder à des examens, à émettre des prescriptions et à assurer une prise en charge complète des patients. Leurs prestations sont d’ailleurs prises en charge par l’assurance maladie de base. ChiroSuisse est l’association professionnelle des chiropraticiens suisses et compte quelque 300 membres, la plupart exerçant comme praticiens indépendants.
Ce texte est le premier d’une série de conseils diffusés par les chiropraticiens suisses en faveur d’une meilleure considération pour la santé de la colonne vertébrale.
Informations complémentaires: Service de presse de ChiroSuisse, Grazia Siliberti, Tmobile 079 616 86 32, info@santemedia.ch, www.chirossuisse.ch
Le mal de dos vient souvent d’ailleurs…
Abdominaux relâchés et articulations défectueuses accroissent les risques
Berne, 13 mars 2018 – Les maux de dos n’ont pas pour cause première une défaillance de la musculature dorsale. Souvent, ce sont des muscles abdominaux relâchés, des exercices physiques mal exécutés ou une surcharge qui en sont à l’origine. Adopter une manière correcte de se baisser et de soulever des objets, et fortifier ses abdominaux, peuvent réduire sensiblement le risque de douleurs dorsales.
Selon les données de l’Office fédéral de la santé publique, dans les pays occidentaux, environ 80% des adultes souffrent de douleurs dorsales une ou plusieurs fois au cours de leur vie. Et 85% de ces douleurs sont non spécifiques, c’est-à-dire qu’elles ne sont ni liées à une affection particulière, ni attribuables à une cause précise. L’expérience des chiropraticiennes et chiropraticiens de Suisse le confirme. C’est à tort que les personnes concernées ou les praticiens non spécialisés attribuent ces maux à une faiblesse de la musculature dorsale. Chez beaucoup de gens, il faut chercher la cause première de l’autre côté du corps : c’est la musculature abdominale qui est trop relâchée. On constate aussi souvent un relâchement des muscles fessiers. Ces défaillances ont pour conséquence de solliciter plus intensivement les muscles du dos et des hanches, ce qui favorise de mauvaises postures, pouvant provoquer à terme des douleurs dorsales.
Une clé importante : la coordination des muscles dorsaux
Des muscles dorsaux mal coordonnés peuvent cependant aussi être en cause. Ce problème peut découler d’un blocage au niveau de la colonne vertébrale. Celui-ci provoque une perturbation du système nerveux, qui engendre en réaction une tension et une contraction de fibres nerveuses locales. Le cours normal du mouvement s’en trouve altéré. La force appliquée à certains endroits de l’articulation augmente, générant une excitation locale qui dégénère en inflammation. Ce que le patient ressent comme douleur peut être une telle inflammation, ou alors la contracture même des petits muscles impliqués.
Remédier aux dysfonctionnements articulaires
Le traitement chiropratique, par ses manipulations spécifiques, ciblées et précises, permet de corriger le dysfonctionnement de l’articulation touchée. On calme ainsi localement le système nerveux, et la tension du muscle contracté décroît. Souvent, il faut aussi irriguer ce muscle contracté, c’est-à-dire le réalimenter – pour simplifier – en glucose et en oxygène sanguins, afin d’éliminer la contracture et la douleur qui en résulte. Une trigger points-thérapie, massage spécifique des nœuds, bandes ou points indurés des fibres musculaires, constitue dans ce cas un appoint appréciable.
Mouvements déficients
Des mouvements exécutés de manière inappropriée, par exemple en se baissant ou en soulevant des objets, se traduisent par une sollicitation excessive de la colonne vertébrale. À la longue, cette surcharge répétée peut provoquer des dommages structurels de la colonne. Le cartilage articulaire s’use sous l’effet de l’inflammation, ce qui conduit à l’arthrose et aggrave les douleurs dorsales. Des disques intervertébraux endommagés (hernie discale) accélèrent le processus de l’arthrose.
Prévention : des règles simples
- Se pencher correctement
- Soulever correctement les objets d’un certain poids
- Éviter les surcharges (sports de pointe, entraînements trop intensifs, phases de repos insuffisantes)
- Renforcer la musculature abdominale, diversifier les mouvements
- Se nourrir sainement (un apport suffisant de protéines et de vitamine C renforce la constitution des disques intervertébraux)
Le présent communiqué fait partie d’une série de conseils diffusés occasionnellement par les chiropraticiennes et chiropraticiens suisses pour une meilleure prise en compte des contraintes, souvent sous-estimées, imposées à notre appareil locomoteur. On peut éviter bien des lésions, ainsi que leurs traitements fastidieux et couteux, par un comportement adéquat, respectueux de notre organisme.
ChiroSuisse est la fédération des chiropraticiens de Suisse et compte quelque 300 membres, exerçant en majorité dans leur propre cabinet. La chiropratique compte parmi les cinq professions médicales universitaires. L’approche du chiropraticien est centrée sur l’appareil locomoteur, notamment la colonne vertébrale et le système nerveux. Les tâches du chiropraticien comportent le diagnostic, le traitement, le conseil et le suivi. Neuf ans d’études et de formation complémentaire en médecine et en chiropratique font de lui un premier interlocuteur compétent. Des études montrent que les patients sont plus satisfaits et les coûts moins élevés lorsqu’ils consultent d’abord un chiropraticien en cas de douleurs dorsales. Les chiropraticiens sont des médecins de premier recours et leurs études leur permettent de poser des diagnostics. Le traitement est généralement manuel. Dans de nombreux cas, on peut ainsi renoncer à des médicaments ou des interventions chirurgicales. La chiropratique est une prestation couverte par l’assurance-maladie de base.
Questions: Service de presse ChiroSuisse, santémedia AG, Grazia Siliberti, tél. mobile 079 616 86 32, info@santemedia.ch
Les conseils des chiropraticiens suisses
Muscles du dos : gare aux exercices qui font mal !
Berne, 17 décembre 2015 – On ne se fait pas du bien en ayant mal… Il faut rappeler ce bon sens élémentaire à tous les pratiquants d’exercices de musculation. Nombre de patients traités pour des maux de dos fréquentent les salles de conditionnement physique. Très bien, car une bonne musculature dorsale contribue à prévenir les maux de dos. Mais à condition d’avoir une approche globale et cohérente de la douleur. Les exercices de musculation sont sains et sensés pour autant qu’ils soient effectués correctement et sans ressentir de douleurs.
Manque de mouvement, surpoids et douleurs dorsales consécutives incitent souvent, heureusement, à s’occuper un peu mieux de sa propre santé. Les traditionnelles bonnes résolutions de fin d’année se concrétisent alors parfois en achat ou renouvellement d’un abonnement à une salle de conditionnement physique. Trop de gens pourtant n’ont pas une approche suffisamment globale de leur douleur, dans ce type d’activité. Alors qu’ils s’activent pour le bien de leur dos, ils considèrent souvent comme normal le fait de ressentir des douleurs pendant ou après leurs exercices. C’est une erreur qui peut avoir des conséquences graves.
Le Dr Marco Vogelsang, chiropraticien indépendant à Zurich, est fréquemment confronté à de tels cas : « Des articulations déjà mal en point et qu’on surcharge encore par des exercices de musculation inappropriés ou mal exécutés peuvent être sérieusement dégradées et au pire subir des dommages durables. Comme le surpoids, ou les contraintes professionnelles excessives, ce sont des facteurs de risque qui favorisent les dommages à la colonne vertébrale. Avant d’envisager de tels exercices pour lutter contre des douleurs articulaires, il faut d’abord bien déterminer de quoi proviennent les douleurs en question ». S’adresser à une chiropraticienne ou un chiropraticien, utiliser des compresses cryogéniques et adopter une alimentation saine, riche en nutriments, sont de bons moyens d’améliorer les fonctions articulaires.
Les douleurs sont un signal d’alarme naturel. Poursuivre des entrainements qui les accentuent est nuisible. Il vaut mieux être à l’écoute de son corps, se ménager, et ne solliciter à nouveau les articulations sensibles qu’après plusieurs jours sans douleurs.
La chiropratique, l’une des cinq professions médicales universitaires reconnues, est une approche médicale naturelle (essentiellement manuelle) et globale des problèmes de l’appareil locomoteur et de leurs conséquences biomécaniques et neurophysiologiques. La colonne vertébrale, le bassin et les articulations périphériques y jouent un rôle central, sur les plans diagnostique et thérapeutique. Les chiropraticiens, au bénéfice d’une formation médicale et spécialisée de six à huit ans, sont donc des thérapeutes de premier recours, habilités à poser un diagnostic, à procéder à des examens, à émettre des prescriptions et à assurer une prise en charge complète des patients. Leurs prestations sont d’ailleurs prises en charge par l’assurance maladie de base. ChiroSuisse est l’association professionnelle des chiropraticiens suisses et compte quelque 300 membres, la plupart exerçant comme praticiens indépendants.
Pour toute question : Service de presse ChiroSuisse, santémedia AG, Grazia Siliberti, Tmobile 079 616 86 32, info@santemedia.ch